Fred avait gagnée un peu d'argent ce mois ci. La caution de son roi lui avait amputée une bonne partie de son salaire annuel. Qui était assez … irrégulier. Certains jours, elle pouvait a peine manger. Presque tous le temps en fait. Du coup, le vol était devenu une routine pour elle. D’ailleurs, il faudrait qu'elle ce calme un peu, par ce qu'elle commençait a être connue dans le pays. Aujourd’hui, personne ne se trimbalait les poches vides. Ou en tous cas, personne ne s'était fait détrousser par la femme singe. Son regard tomba sur une affiche délavée qui promettait la remise en forme sous prétexte d'aller voir un bain public quelconque. Enfin, d'entré dedans quoi. Fred haussa les épaules. Pourquoi pas. Après tous, cela fessait combien de temps qu'elle n'y était pas aller. En fait, elle n'y était jamais aller. Autant rattraper le temps perdu.

Cela fit un choc a la caissière, quand Fred lui apparue. Perchée sur une fenêtre ouverte. Demandant dans son forfait deux bouées, un canoë gonflable et des brassards. Le client est roi partout ou il va fut son seul et unique argument pour les convaincre. Et cela marcha. Aussi, deux enfants de quinze ans ce retrouvèrent a pagayer dans les douches publiques. Et vous avez quoi ? Tous les pensionnaires en pâtirent. Ils s'amusaient comme des petits fou a les déranger. A les arroser, les pousser et a mettre le bazar dans les rangs. Allant du coté des hommes, revenant chez les femmes. Celles ci hurlaient de frayeur. Mais sinon, personne n’osaient vraiment les arrêter.

Droite, gauche, droite.. C'était le mouvement de tête que je faisais en regardant chaque coin de rue. Je mettais ma capuche pour cacher mon visage mais plus approximativement mes longs cheveux blancs qui semblaient faire tâche avec les autres couleurs de cheveux. À chaque rue, les gens me dévisageaient comme si ils avaient vu le diable où un monstre dans le genre mais je continuais d'avancer sans me préoccuper de leurs regards qui se posaient un à un sur moi lorsque je les frôlais. Au bout d'un petit moment je m'étais retrouvée en face d'un salon de bains publiques, j'hésitais longuement à entrer et j'avais décidé d'y entrer car je serais surement plus tranquille ensuite.

En y entrant je faisais la « connaissance » de la gérante et je lui donnais alors l'argent qu'il fallait pour que je puisse y entrer, une fois cela de fait je me dirigeais avec lenteur vers les vestiaires des femmes pour me changer et après une dizaine de minutes, je m'étais enveloppée d'une serviette pour me diriger vers les bains et en y entrant j'avais pu voir avec joie que les bains étaient un peu vides c'était plutôt inhabituel pour une heure de pointe tel que celle-ci. Ne cherchant pas vraiment à comprendre, je m'étais mise au niveau des douches pour me laver et enfin me « jeter à l'eau » tout en prenant soin de ne pas manquer de glisser. Une fois que j'étais en contacte avec l'eau, je pouvais entendre certaines jeunes femmes hurler pour une chose dont j'ignorais, je n'y avais prêté attention lorsque j'avais vu deux gamins me passer sous le nez en nageant comme des fous. Je les laissais tranquille et je fermais les yeux pour me relaxer quand l'un deux m'avaient « involontairement » éclaboussé la figure me mouillant complètement et s'était enfui sans s'excuser. Je marmonnais alors :

« Même pas on ne prend la peine de s'excuser .. Tss.. Ces enfants alors.. »

Je les suivais du regard pour voir où est ce qu'ils allaient et lorsque celui qui m'avait arrosé s'approchait de moi pour s'arrêter et parler à son ami, je posais ma main sur son épaule pour l'effrayer, il s'était retourné et je le regardais de haut, étant plus grande que lui je n'allais pas le fixer en levant la tête. Et d'un air assez désagréable je le tenais par ses épaules et fronçant les sourcils je m'étais rapprochée de lui pour que cet enfant s'excuse et c'était ce qu'il faisait en s'excusant il s'en était allé loin de moi cependant avant qu'il ne parte je lui avais dit d'un ton glacial

« Fait encore du vacarme dans ces bains publics et crois-moi tu n'en ressortiras pas vivant c'est moi qui te le dis. »

Je l'avais lâché et automatiquement il s'était précipité vers l'autre enfant et ces deux là s'en étaient aller là où ils ne dérangeraient plus personne quand à moi, j'étais retournée m'adosser contre le rebord du bain en essayant de me relaxer une nouvelle fois en espérant qu'on ne me dérange plus.