Quand je me suis réveillé, je ne réalisais pas encore tout à fait où j’étais. Quand j’ai ouvert les yeux, j’étais dans une clairière à côté d’un lac. Essayant d’outrepasser la migraine carabinée que j’avais, je me souvenais de qui j’étais. J’étais un fils d’une bonne famille qui avait percé dans le droit. On ne peut pas dire que je manquais de grand-chose ou que mon enfance s’est mal passée. Comme tous les fils de bonnes familles, on m’inscrivit à diverse activité.

Celle, que je préférais, était l’escrime. Mais pas seulement le sport en lui-même, tout ce qui concernait cette période de renaissance où honneur et loyauté n’était pas que des mots. Je dois l’avouer, j’aimais participer aux pièces de théâtre en tant que Mousquetaire. J’aimais l’idée que des gentilshommes se battaient pour leur maîtres ou voulait sauver leur pays de quelques complots orchestré par des ennemies extérieur ou intérieur. Je grandis dans une illusion d’un monde ou les méchants étaient punis et les gentils pouvaient conquérir le cœur des plus belles femmes du monde à la seule force de leur justice folle. Le retour à la réalité n'en fut que plus dur. J'étais maintenant au lycée, ne voulant pas m'ennuyer, je décidais d'ouvrir un club. Un club qui mélangerait escriment artistique, reconstitution, théâtre et petite production. Le tout baser, évidement, sur cette période que j'aimais tant, sur les héros des livres de mon enfances. Le club connut un certains succès, je dois l'avouer. Garçon comme fille, aimaient cette idée de recréer des scènes romantique, de séduction, de duel ou de tragédie.

Puis c'est à ce moment qu'elle est arrivée, je n'avais connu cela avec personne d'autre. Une jeune fille aussi passionnée que moi m'apparut. Très vite, nous nous liâmes d'amitié, et avant que je ne m'en rende compte, nous passions plus de temps ensembles qu'avec nos propres familles. Mais la vie n'est pas qu'un long fleuve tranquille. Je me souviendrais toujours de ce soir là, celui qui m'a fait revenir dans une réalité qui était bien loin des livres ou des histoires dans lesquels je voulais vivre. Ce soir-là, je rentrais en compagnie de ma bien aimée, nous nous étions attarder plus tard a un stand de tir où l'on avait pu tirer avec une réplique d' un mousquet Brownbess que nous avions réussi à commander. Nous arrivions en vue de la croisée des chemins où nous avions l'habitude de nous séparé, sauf que ce soir là, une chose inhabituelle se produit. Au moment de nous dire ''Au revoir'', au lieu de m'embrasser sur la joue comme à son habitude, elle m'embrassa sur la bouche. Je restais bouche-bée sans réagir, elle, se contenta de partir en me souriant. J'étais dans un rêve, complètement amorphe sur ce qui venait de se passer et pourtant, cela me plaisait que quelqu'un m'aimait. Mais c'est alors que j'entendis un cri me sortir de ma léthargie, à peine je tournais la tête que je vis ma nouvelle petite amie à terre avec une silhouette menaçante au dessus d'elle. Je ne réfléchis pas et fit basculer le sac de mon arme pour la sortir. Je chargeais le Brownbess et me concentra. Lentement, je pris une respiration, je la bloquais et tirait. J'avais atteint ma cible, l'agresseur, lui était paralyser, à terre en train de hurler à la mort.

Quelques jours plus tard, je fus suspendu. On me renvoya de l'école pour avoir eu un comportement violent, la police aussi s'en mêla et malgré le fait que cela était pour défendre une vie. Mon acte restait un acte criminelle. Je fus consigné à la maison, un procès était en attente et le scandale qui planait sur ma famille m'était reproché tous les jours. Mais c'est alors, qu'un jour, mon ordinateur s'alluma et un drôle de site apparu. Ne me méfiant pas, je me dis que ce jeu était le meilleurs moyen de pouvoir être ce que je suis, loin de ce monde plein de procédure, d'apparence ou de règles contradictoire. Je créais donc mon personnage, un chevalier de la mort, un ancien soldat mort puis revenu à la vie par la reine de ce pays. Un chien de chasse dont elle trouverait certainement une utilité quelconque et récompenserait afin d'éviter toute rébellion ou désobéissance. Une fois ceci fini, j'allais me coucher, espérant que demain, je recevrais un quelconque message de validation. Mais à la place, je ne fis que me réveillé dans cette clairière, dans ce monde que je n'avais jamais vu...