Rendez-vous avec la Reine (RP terminé.)

Le bruit de pas de Calypso résonnèrent dans le long couloir de marbre, ses chaussures à talon frappant, avec une certaine légèreté, le sol. Il marchait vers sa destination, les nobles qui chuchotèrent eurent tôt fait de se taire en présence du jeune homme. tous craignait cette "femme" qui pouvait sur un coup de tête vous trancher la gorge pour avoir colporter des rumeurs peu valorisante sur la maîtresse des lieux.

Le pas de Calypso était régulier et fluide, dégageant une certaine grâce, renforçant l'image d'une femme que d'un homme. Son visage était cependant inexpressif, aussi froid qu'une statue à qui on aurait donné vie par une quelconque magie. Dans ses yeux les sentiments semblaient se dissimuler derrière un voile d'indifférence. C'est alors qu'un valet vint à sa rencontre, il ne posa pas un seul regard sur cette personne, étant plus concentré sur la lettre où était apposé le cachet de la Reine en personne.

Sortant sa dague, il ouvrit l'enveloppe en faisant attention à bien couper le haut. Il put ainsi en sortir une lettre qu(il prit le temps de regarder. Il s'agissait d'un ordre de sa maîtresse, elle désirait le voir au plus vite dans son bureau pour avoir de plus ample information.

Si Calypso ne montra rien de ses sentiments en public, à l'intérieur il était content. Le simple fait d'obéir à ses ordres ou de la croiser suffisait pour le contenter. Un bruissement parvint à ses oreilles et un regard froid suffit à faire taire ce qu'il avait cru entendre.

Le jeune homme changea donc d'itinéraire, prenant le chemin le plus rapide pour se diriger vers le bureau de la Reine. Cinq minutes de marche fut suffisante, le château était énorme et le nombre d'escalier avait été limité en cas d'intrusion. Le château était fait pour qu'un intrus ne puisse approcher la Reine sans passer forcément par un poste où des gardes veillaient jours et nuits. Bien sûr Calypso était toujours assez proche de la Reine pour la protéger en cas d'attaque de la part des révolutionnaires.

Une fois devant la porte, Calypso montra le cachet de la Reine. Les gardes comprirent qu'ils devaient le laisser passer et il se mit à toquer à la porte.

Une fois l'invitation d'entrée prononcé, il fit irruption dans la pièce en respectant le protocole mise en place par sa maîtresse.

Calypso fit une légère salutation et attendit que la Reine veuille bien lui donner les information sur la raison de cette convocations.

La Reine restait dans son bureau plus qu’elle ne passait dans sa chambre, c’est un endroit ou elle se sent en sécurité ou elle peut-être tranquille. Elle aime par-dessus tout les endroits comme celui-ci cela l’empêcher de repenser à des choses qu’elle ne désire pas. Mais la solitude la rend aussi paranoïaque, elle regarde un peu partout dans ce bureau vaste, le moindre bruit la rend nerveuse, les meubles qui craque la fait bondir de sa chaise. Peu de personne ne savent qu’elle est aussi paranoïaque, mais il faut dire que bien trop de gens cherche a la tuée. Comme survivre dans un monde où la moitié des gens cherchent a prendre son trône ? Elle ne les laissera pas faire quitte à augmenter la faim des villageois ainsi que leurs impôts. Elle n’a aucun sentiment a leurs égards a par du dégoût, car ils ne font qu’abîmer son beau royaume, ils ne font que de rendre le paysage moins attrayant.

Plusieurs personnes passent dans son bureau, elle ne les regarde même pas, elle ne leur fait aucun sourire, rien du tout. Après tout sourire cela signifie qu’on aime ? Elle ne ressent plus de sentiment malgré tout parfois celui arrive de décrocher un sourire, mais cela ressemblerais plus a du sadisme qu’autre chose. Elle peut être heureuse lorsqu’elle voix son royaume du bon matin, mais c’est juste de l’arrogance de voir que tout ceci lui appartient.

Elle entend des bruits derrière sa porte, on toque à la porte et il entre. Elle le regarde en souriant, un de ses plus grands protecteurs. Elle n’a confiance en personne, elle est bien trop paranoïaque pour accorder ne serais ce qu’un sentiment de confiance, car après tout la révolution est partout. Elle ne peut pas niée que cet homme la protège depuis son arrivée, c’est pour cela qu’elle lui accorde toujours de grande mission. Elle le regarda droit dans les yeux, c’était comme un défit a chaque fois, elle aime provoquer des sentiments dans les gens, c’est son côté sadique qui revient toujours. Le sourire au lèvre (sadique surtout), elle tendit la main vers la chaise.

-Assis toi Tornado. Dit-elle gracieusement. As-tu fait de nouvelle trouvaille concernant la révolution ? Demande telle avec sérieux.

La révolution, elle les déteste cela ne changera jamais. Elle veut leur disparition au plus vite, mais hélas il déjoue tout. Elle a encore des dizaines de plans dans sa mémoire pour attraper le leader, mais n’empêche qu’elle craint qu’il déjoue encore. Y a-t-il une taupe dans son entourage ? Elle doit en avoir le cœur nette.

S'il y avait bien une personne contre qui Calypso ne pouvait lutter, c'était bien la Reine. Même s'il tentait de cacher quelque chose à sa maîtresse, cette dernière finissait toujours par voir à travers ce masque de froideur qu'il c'était forgé pour effrayé ceux qui voulaient attaquer Elisabeth. La Reine put voir comme à son habitude une difficulté à soutenir le regard, il n'osait pas l'avouer, mais sa maîtresse comptait énormément pour lui et elle devait facilement s'en rendre compte.

Quand Elisabeth vint à demander à son invité de s'assoir, il inclina légèrement la tête pour montrer qu'il allait obéir. Vivre comme un esclave ne semblait nullement le gêner, d'un autre côté qu'est-ce qu'il ne ferait pas pour contenter un temps soit peu la Reine et la faire enfin arborer un véritable sourire, même s'il savait que c'était quelque chose qu'il ne verrait sans doute jamais. Il prit donc place sur la chaise, sortant son carnet et le crayon qui était relié à ce dernier par une ficelle rouge sang. Il se mit à écrire, puis arrache la page pour le montrer à sa maîtresse.

Pour l'instant aucune grande opération ne semble se mettre en place. Des rumeurs circulent parmi les nobles, certains seraient prêt à aider les révolutionnaires en armement et en homme pour vous voir tomber et vous humilier.
Les barons Shine et Rovalde agissent bizarrement depuis peu, aussi j'ai pris les dispositions nécessaire pour surveiller leurs faits et gestes.
Plusieurs embuscades semblent se préparer pour fragiliser le commandement des armées, mais j'ai joint des recommandations pour préserver les généraux et sacrifier quelques soldats inutile.

Calypso se mit à remplir une nouvelle page, mais sa façon d'écrire, d'habitude fluide, devint plus hésitant. Une fois remplit, il le montre à la Reine.

Pour l'heure il n'y a rien de nouveau sur la situation, il va falloir attendre que les révolutionnaires se mettent en mouvement pour les dénicher et posséder de plus ample informations, cela restaurera aussi la prison qui est sur le point de se vider des derniers révolutionnaires en état de parler.

Le jeune homme savait que la Reine allait très certainement passer ses nerfs sur lui, il était le seul dans la pièce et les nouvelles qu'il apportait n'était pas réjouissante, cultivant davantage la colère de la maîtresse. Calypso n'allait cependant pas se défiler si Elisabeth voulait le punir de son incompétence, il n'avait pas peur de subir la colère de la Reine, pouvant mourir pour elle.

Il se remit à griffonner des mots sur le carnet et présenta la feuille.

Quels sont vos ordres maîtresse.

Elle regarde cette femme, non plutôt cette homme. Elle devait lui accorder une qualité c’est son apparence. Elle possède un pion très puissant dans sa garde rapproché, bien évidement elle lui rendait bien. Enfin bref, elle attendait toujours la réponse sur cette révolution qui la dégoûtait, l’énervé. Il sortit un carnet ou il commença à écrire, elle est devenue d’une nature patiente alors elle attendait tranquillement assise sur son trône. Son bureau est pour elle un symbole de sa puissance, mais elle souhaiterait en avoir un plus grand, s’imposer encore plus. Montrer que personne ne peut obtenir son pouvoir ! La nouvelle génération durant c’est quelques mois sont encore plus puissant, elle craint le pire, c’est peut-être pour cela qu’elle est encore plus parano qu’avant. Regardent le jeune homme, elle prit la feuille la lisant très attentivement. Le mot qui la titilla fut « l’humiliation » d’un air sadique, elle imagina toute la torture qu’elle pourrait faire a ses personnes. Le sacrifie est nécessaire, elle ne fit aucun propos à ce sujet le laissant complètement faire. Elle irait voir plus tard ce qu’il a accompli pour voir s’il a bien fait son travail. Pensant que c’était terminer, il écrit de nouveau sur son carnet, mais plus hésitant ce qu’elle remarqua immédiatement.

Elle prit la feuille, d’un seul geste de la main elle arracha la feuille. Ils n’ont encore rien sur eux ! Ils n’ont absolument rien ! Elle est énervée et pour bien le faire comprendre elle fit renverser sa chaise. Elle en veut a cette révolution pour trois raison : Ils essayent de la tuée, c’est surtout par un caprice car elle n’y arrive pas et la troisième car elle veut leur tête sur une table. Il montra une nouvelle feuille et elle réfléchit. Une stratégie ? Oui… Il en fallait une !

-Je veux leur tête à mes pieds ! Tue les tous ! Cherche les et tue les ou sinon c’est toi qui en payera les conséquences ! Dit-elle par colère.

Elle se calma de nouveau, essayant de garder son calme.

-Il faut trouver leur cachette !! Ils doivent bien y avoir un endroit où nous n’avons pas cherché ! Hurle telle.

Calypso ne bougea pas d'un seul pouce en voyant sa maîtresse se mettre à exprimer sa colère, ce qui était normal, quiconque avait sa vie de menacé pouvait aisément sortir de ses gonds en étant dans une position de faiblesse comme l'était la Reine. Dans toute bataille l’information était un élément clé. La menace aurait fait pâlir plus d'un subordonné, mais Calypso était prêt depuis le début à mourir des mains de la Reine, mais ce n'était pas une raison de faire mal son travail. Le jeune homme voulait satisfaire les moindres désirs de sa maîtresse, alors traquer et salir ses mains ne le gênait nullement.

Il se mit à incliner vers l'avant la tête, posant sa main droite sur son cœur. Il s'agissait d'une façon pour dire à la Reine "J’entends et j'obéis à vos ordres maîtresse." Il relève par la suite sa tête pour écouter ce que Elisabeth avait à dire.

Ses yeux se mirent légèrement à bouger sur le côté, il réfléchissait au différents lieux encore inexplorés. Puis il se mit à annoter sur le carnet sa réponse, il semblait certain de sa réponse.

La plupart des zones que nous avons sous notre contrôle complète ne renferme que des groupuscules qui auront tôt fait de se détruire eux-même.
Il nous reste encore la zone montagneuse et la forêt sombre.
Faire une battue pourrait fragiliser notre armée et les révolutionnaires auront tôt fait de nous repérer.

Il se mit alors à prendre une autre feuille et écris avec une gravité qui lui était peu commun.

Si vous le désirez je peux m'infiltrer dans leurs réseaux, cependant je ne pourrais plus garantir votre protection et encore moins vous faire des rapports journaliers.
La réussite de ce plan est faible, mais c'est le moyen le plus rapide de les débusquer et aussi satisfaire votre souhait.
Sachez que quoi qu'il arrive je garderais le silence, de votre côté vous n'aurez qu'à dire que je n'existe plus, que vous m'avez tué il y a peu.

Calypso savait pertinemment qu'en jouant les espionnes, il allait devoir se faire à l'idée de ne plus pouvoir s'approcher de la Reine, mais aussi que la mort pouvait le frapper plus facilement. Mais s'il réussissait sa mission sa maîtresse sera sans doute contente.

Le jeune homme allait devoir changer ses tenues pour paraitre moins aisé, il ne voulait pas jouer la carte de la pitié non plus.

Elle était effrayer, mais ne le montrait pas, la seule chose qu’elle s’autorisait a montrer a ses sujets était sa colère. Une femme de colère lorsque tout n’allait pas comme elle le voulait. Elle voulait que la révolution sois anéanti, un caprice d’enfant ou alors juste une envie de gagner contre eux. Elle regarde son soldat plaçant sa main sur son cœur. Elle sait que pour lui c’est une signification respectueuse, elle apprécié cela. Cela lui donnait encore plus d’arrogance et plus de confiance en elle, même si elle en possède déjà trop. Elle réfléchit pendant un instant à un plan pour trouver ses choses. Elle ne trouva rien dans l’immédiat, ils se cachent mieux que des taupes sous le sol comme si ils était née pour être des lâches. Ils ne font que de ce battre dans l’ombre pensant qu’ils vont réussir a la touché, mais elle est bien plus sournoise que cela. Elle est tellement paranoïaque qu’elle a installé dans toutes les salles des pièges, elle est attentif au moindre geste surtout des personnes qui l’entoure.

Elle réfléchissait tellement qu’elle en oubliait presque son brave soldat, mais très vite elle le regarda attentivement regardent la feuille qui lui montre. Il n’avait pas tord, elle ne pouvait pas ce permettre de perdre une bataille contre eux. Sa fierté en prendrait un coup, mais voir qu’elle deviendrait encore plus folle. Ils penseront qu’ils sont bien plus fort qu’elle et que ses pauvres soldats. Non, cela elle ne pouvait ce le permettre, elle avait assez de crainte ainsi. Elle ignora cette feuille complètement, essayent de trouver un plan sans qu’elle ne perdre un des siens. Elle s’en fichait bien de leur vie, mais elle ne voulait pas perdre une des peux de personne qu’elle disposait comme soldat. Sa vie en dépendait bien trop. Elle est puissante, mais elle ne veut pas se salir les mains contre des gens aussi insignifiant.

Tornado lui sortit une autre feuille, elle le regarda et le plan lui plu pendant un instant, mais elle ne sait guère quoi répondre. Elle ne veut pas voir un des soldats les plus proches allez directement dans l’ennemi. La première chose qu’elle ce dit fut la trahison. Il se pourrait qu’il a trahisse. Elle sourit diaboliquement s’approchant de Tornado pour ce mettre juste en face de lui.

-Qu’est ce qui me prouve que tu ne me trahiras pas ? Demande telle sadiquement.

Tout dépendra de ce qu’il répondrait, sa vie en dépendait, car elle se préparer a toute réponse de sa part.

Calypso semblait attendre la réponse de la Reine. Quoi qu'elle décide, il était de toute manière d'accord avec le choix que sa maîtresse prendrait. Il pouvait comprendre que perdre une personne très utile dans sa protection la dérangeait, surtout en ce temps où le moindre couloir pouvait cacher un pion à la solde de l'ennemi. Le jeune homme ne fit aucun commentaire en voyant le sourire sadique d'Elisabeth, il avait apprit au fil du temps que ce genre de sourire voulait dire qu'elle cherchait à assoir sa position et s'assurer qu'aucune mauvaise surprise ne viendrait déranger ses plans pour détruire les révolutionnaires.

Cependant, il se mit à légèrement rosir des pommettes en voyant la Reine s'approcher autant de lui, ce n'était pas tout les jours que cela arrivait et à chaque fois il ne pouvait pas contrôler ce genre de réflexe. La Reine est et restera la seule personne à savoir dominer Calypso sans avoir besoin d'user de violence.

Vint la question sur une possible trahison. Pour Calypso cette phrase lui fit très mal, comment pouvait-il trahir la seule personne qu'il s'acharnait à protéger des autres. Mais aussi dévoué pouvait-il l'être, il savait que de bon sentiments n'étaient pas un gage de sincérité. Il se mit à écrire doucement, essayant de faire une phrase courte et aussi claire que de l'eau de roche. Puis il tourna le carnet pour que sa maîtresse puisse voir ses mots.

Testez moi maîtresse pour prouver ma loyauté envers vous.

Calypso allait tout faire pour prouver une seconde fois son dévouement, réellement tout ? Non, car il y avait des choses que ses sentiments ne pouvaient pas réaliser.

La Reine ne voulait pas le montrer, mais au fond elle ne voulait pas perdre un aussi bon soldat, cela l’énervé au plus profond elle. C’est un sentiment qu’elle possède tout comme la haine, c’est deux sentiments qui font partit intégralement d’elle-même. Mais la haine qu’elle possède est celle d’elle-même, ce n’est pas aussi compliqué que ce que vous croyez. Elle ne s’aime pas, elle se déteste alors elle haït tout ce qui l’entoure. Il n’y a pas que se sentiment là qu’elle possède, mais c’est ce qu’elle ressent surtout en ce moment. La haine de perdre un soldat, la haine de ce qu’elle va faire s’il ne répond pas correctement a sa question.

Plus elle attendait plus elle perdait patience, elle n’aimait pas attendre et on ne la fait pas attendre ! On ne fait pas attendre une reine comme elle ! L’arrogance fait partit d’elle, c’est aussi une grande partit de sa personnalité et des pauvres petits sentiments qu’elle ressent. Bref. La Reine ressentait énormément de chose, mais certainement pas de l’affection, de l’amour ou même de la pitié pour un de ses meilleurs soldats. Elle regarde la seule phrase écrite sur le carnet, il voulait qu’elle le teste et ceci lui donna un sourire, un très grand sourire de satisfaction. Bien évidement, sa réponse lui plaisait, car elle savait qu’il ferait tout pour elle. Elle partit vers son bureau, prenant place sur son trône. Elle réfléchissait en le regardent droit dans les yeux avec un sourire malsain. Que pouvait-elle lui faire ? Elle avait l’embarras du choix, mais il fallait qu’elle soit certaine que cela prouverait sa loyauté.

Le sourire aux lèvres, elle lui fit :

-Je veux que tu me donne le cœur du chef des révolutionnaires, tu ne reviendras pas avant d’avoir ce cœur ! Dit-elle en souriant. La prochaine fois que je te verrais si tu n’a pas ce que j’ai demandé, je te tuerais.

Elle ressemblait plus à un démon cas une déesse. N’oublions pas que cette femme était au départ une déesse de l’eau, mais ceci elle-même la oubliée. Aujourd’hui ce qui lui importait le plus est la tête de cet homme ! Elle le veut et elle feras tout pour l’avoir même si elle doit éliminé la moitié de son royaume.
Elle le regarda attendant sa réponse.

Le jeune homme se mit à observer la réaction de sa maîtresse. Il se contenta de garde son regard fixe, ne regardant pas vraiment Elisabeth dans les yeux,cela pour éviter de l'énerver davantage. Le jeune garde du corps se mit à écouter la volonté de sa Reine et incliner la tête pour approuver sa demande. Il était vrai que sans la tête du leader ennemi se présenter devant sa maîtresse était une insulte et méritait de se trancher les veines.

D'un geste mesuré, Calypso se lève et sort sa dague, le déposant sur le bureau d'Elisabeth, lame vers le jeune homme, il marqua ensuite une longue phrase et arracha la page pour le présenter à la maîtresse des lieux, s'en suivit un genoux à terre, la tête vers le sol, comme le faisait les vassaux au Moyen-Age.

Si je n'arrive pas à atteindre la tâche que vous m'avez confié ou que cela m'est impossible d'accomplir, je reviendrais et demanderais une audience pour subir votre jugement divin.

Si vous le souhaitez, je partirais une fois cette entrevue terminée.

Calypso n'allait pas revenir sur ses paroles, il allait tout faire pour dénicher le leader des révolutionnaires, le tuer et permettre à sa Reine de pouvoir une bonne fois pour toute apaiser sa colère qui rongeait ce corps pourtant magnifique à contempler.

Elisabeth aime se sentir supérieure, elle aime avoir ce côté de Reine qu’elle impose a ses citoyens, ce n’est pas qu’elle aime, mais cela monte son estime. Elle regarde son fidèle chevalier, s’agenouiller devant elle pour montrer son respect et aussi son incontournable loyauté envers elle. Elle ne lui donné pas sa confiance, mais pourtant il aurait mérité a tout point de vu. Seulement trois personnes pourrait mériter sa confiance, mais elle ne la donnera jamais, bien trop sur la défensive et paranoïaque. Elle prit la feuille la lisant à haute voix pour bien qu’il comprenne le message qu’il lui a donné. Ce fut très solennel et peu de personne était ainsi avec elle, en tout cas aussi loyale. Si elle pouvait ressentir de l’amour certainement qu’elle le considèrerait comme une sœur ou un frère, mais hélas elle n’en ressentait guère. Elle ne fit aucune remarque sur le jugement qu’elle pourrait lui donné, mais certaine que cela serait la peine de mort de peur qu’il a trahisse car il ne lui a pas donné ce qu’elle désirait, c'est-à-dire la tête de cet homme qui la rend aussi paranoïaque.

-Je ne t’accorderais jamais de seconde chance, à partir d’aujourd’hui tu seras un des leurs, tu seras pour moi un traitre. Dit-elle avec sérieux et de dégoût. Mais tout cela dans le plus grand secret. Seul toi et moi seront qu’elle est a véritable mission. Pour les autres tu seras l’homme qui trahit ta Reine, comprends-tu ? Dit-elle en arrachant la page.

Elle avait dit cela pour qu’il comprenne ce qui pourrait ce produire. Maintenant il sera un traitre, le clan Oni certainement le tuera pour avoir osé trahir leur Reine. Elle ne pourra rien faire, elle n’aura aucune pitié, aucun remord, car lui-même a décider de prendre cette voix. Honnêtement, cela la perturbé, elle deviendra encore plus parano car elle aura une personne en moins pour être son garde royale. Normalement elle n’aurait jamais autorisé une telle mission, mais elle n’a plus le choix, elle doit impérativement tuer le chef de la Révolution avant qu’il n’arrive avoir tous les citoyens de son royaume.

Elle le regarde sans aucun sentiment, son visage n’exprime rien.

Calypso Ne fit aucun mouvement en entendant la Reine faire son discours, qui ne pouvait être contesté, car intelligent. Si le jeune homme n'avait pas de changement de statut, les révolutionnaires auraient certainement flairés le piège, mais en le désignant comme un traite, il y avait de grande chance qu'il soit recruté. Une personne ayant réussi à s'approcher aussi près de la Reine pour la menacer méritait largement de rentrer dans les rangs de l'opposition. Même si un doute pouvait exister quand à la raison d'une telle traitrise, mais ça Calypso avait déjà la réponse, une réponse qui était plausible de la part d'une personne étant encore humaine.

Se faire traquer par son propre clan ne le dérangeait pas tellement, au contraire, cela prouvait qu'il représentait une menace réelle vis-à-vis de la Reine. Calypso ne pouvait mettre en doute l'intelligence de la Reine en ce qui concerne les plans réalistes et bien conçus.

Le jeune homme savait cependant que son clan n'allait lui faire aucun cadeau, s'il était doué pour se fondre dans la masse et manipuler les dagues, il allait devoir aussi apprendre à survivre face aux talents de certains membres du clan qui étaient plus fort que lui. Autant dire que discrétion et ruse allaient être de mise pour avoir une chance de survivre, mais pour faire plaisir à la Reine, il serait capable de valser avec la mort.

Calypso se mit encore à écrire sur son carnet, cela allait être, pendant un temps, les derniers écrits pour la Reine. Il tendit la page avec un visage impassible et froid.

Je comprends Reine Elisabeth.

Le fait de marquer "Reine Elisabeth" montrait que le jeune espion avait à présent dans sa tête fait un trait sur tout ce qui faisait de lui le garde du corps de sa maîtresse. Il suffisait à présent d'un claquement de doigt pour que le jeune homme parte à la chasse aux révolutionnaires et commence sa quête.

La Reine lu la feuille avant de sourire diaboliquement, n’importe qui la connaissant assez pourrait savoir qu’elle a une très mauvaise idée dans l’esprit. Etant une personne sans pitié et sans remord, elle compte bien appliquer son idée. Elle le regarda dans les yeux et lui fit un adieu sans un mot, sans un regard. Elle se contrôla de l’eau jaillit de ses mains, un sourire ce dessiner dans son visage de plus en plus malsain. Elle comptait bien en faire un ennemi dont elle regrettera certainement pour toujours, mais en tout cas c’est ce que penserais la plupart des soldats qui entreront dans peu de temps. Elle le regarda dans les yeux pour lui faire comprendre, qu’elle ne lui laisserait aucune chance, s’il ne s’en sort pas alors tempi il en mourra. D’un seul claquement de l’eau jaillit dans toute la salle, mais pour donner encore plus d’effet elle brisa la vitre derrière elle.

L’eau se transforma en fine lame qui bondit sur Tornado, elle repensait a toutes les fois qu’il avait servit a sa juste valeur, mais maintenant cela ne comptait plus. Il est devenu un ennemis, elle devait s’y faire, mais cela ne l’a dérangeait pas autant qu’on pourrait le croire, car après tout elle ne ressentait pas d’amour pour lui.

-GARDE !!!!!!! Cri-elle aussi fort qu’elle peut.

Plusieurs gardes ce mirent à rentrer dans la pièce qui était complètement en désordre, la pièce remplit d’eau jusqu'aux genoux. Elle n’y avait pas était de main morte et elle continuera jusqu'à ce qu’il meurt où qu’il s’enfuit. Elle cria de nouveau :

-Attraper le ! Il a osé défier la Reine !!!! Hurle telle d’un sourire sadique.

Alors, maintenant, que compte t-il faire ? La Reine s’amusait de voir cet homme essayait de rester en vie et de s’en sortir loin d’ici, mais elle savait qu’au fond il pouvait y arrivé, elle ne l’empêcherait pas de s’enfuir, même si l’amusement s’empare très rapidement d’elle.

Si Calypso n'était pas aussi proche de se maîtresse, il aurait certainement été prit de court, mais pour lui il était clair que la Reine pensait à une mise en scène. Pour tromper ses ennemis, il faut d'abord tromper ses amis. Aussi dès l'apparition de l'eau, il prit une posture plus convaincante.

Calypso avait les jambe légèrement pliées pour permettre une bien meilleur impulsion que s'il avait été droit comme un I. Le jeune espion savait que la Reine était douée dans le maniement de l'eau, comme la salle en était à présent remplit cela rendait les mouvement plus difficile. Cependant dans cette situation difficile il avait trouvé des faiblesse à exploiter pour s'en sortir sans trop de blessure.

L'attaque de fine lame ne fut pas surprenante pour Calypso, ce dernier se mit à esquiver de justesse les lames, évitant par la même occasion de trop se dépenser. Il gardait tout de même le regard vers la Reine, alors que cette dernière appelait la garde.

Deux choix s'offraient à lui. soit il fuyait par la porte, que les gardes avaient si gentiment ouvert, se trouvant dans une situation plus inconfortable avec leurs vêtements qui se gorgeaient d'eau, rendant leurs déplacement encore plus lent que le "traitre". Soit il devait contourner la Reine et sauter par le fenêtre, comme on est au rez-de-chaussée, il n'y a aucune chance de faire une chute de trois mètre de hauteur.

Calypso se mit observer les gardes, puis la Reine, il y avait urgence, mais foncer tête baissé aurait été sans doute la dernière actions de sa vie. Il se mit à jauger les adversaires du regard. La Reine avait l'avantage du terrain, pouvant transformer cette trompe d'eau en piège. Les garde eux avaient l'avantage du nombre. Le jeune homme pouvait cependant compter sur deux chose, la première est qu'il est habillé de manière légère et que ses vêtements étaient moins lourd que ceux des gardes, la seconde était son habitude aux combats aux corps-à-corps, comme l'exige l'utilisation de la dague, quand elle n'est pas lancée.

Si sur son visage on lisait de la froideur, dans sa tête cela cogitait, Calypso usait de ses connaissances pour anticiper les réactions des adversaires. Il devait agir avec prudence. Aussi prit-il direction des gardes, sautant sur le mobilier pour avoir la possibilité de prendre de l'élan et de bousculer les gardes en donnant un coup de pied sauté.

Si le plan paraissait merveilleux il restait tout de même un garde debout, d'un fauchage de la jambe, il éclaboussa le visage du soldat et profita d'un moment où il ne pouvait pas bien voir pour saisir sa tête et la tourner violemment, faisait craquer la colonne vertébrale.

Il lança un dernier regard à la Reine et se mit à décamper dans les couloirs, se faufilant entre les gardes, peu habitués à avoir une intrusion de la sorte. Il avait à présent le but de trouver le chef ennemis et racheter le statut qu'il avait perdu dans le bureau de la Reine.

L’eau, un élément qu’elle maîtrise parfaitement, la seule chose dont elle contrôle parfaitement, non pas comme ses hommes de l’autre monde. On ne peut jamais contrôler un être humain, car ils possèdent bien trop de sentiment, sauf elle. Elle le regarda essayant de trouvé une solution, elle en riait presque de le voir autant chercher, mais elle ne laissa pas totalement faire. Elle ne voulait lui laissé aucune chance, mais pourtant son eau lui donna mon de dégât que prévu, peut-être qu’au final elle voulait garder son pion le plus longtemps possible. Certainement, son eau à sa propre conscience qu’elle ne comprend pas parfois. Elle arrêta ses pensées pour le voir à l’œuvre.

Les gardent arrivèrent bien trop longtemps, elle les tuera certainement après pour avoir osé laisser s’enfuir le traître, mais c’était bien plus pour leur lenteur qu’autre chose. Lorsque la Reine criait, il devrait y avoir des centaines de gardes déjà là, mais il n’y en avait même cinq ce qui l'hérita un peu.
Elle devait reconnaître son agilité, les gares n’y voyait que feu contrairement à elle qui avait déjà pensé a un plan comme celui-ci, en tout cas elle aurait certainement fait la même chose. Elle savait depuis le début qu’au des gardes ne pourrait l’empêcher de s’enfuir, mais elle voulait un peu s’amuser et voir comment il s’en sortirait, il faut dire qu’elle n’a pas beaucoup de distraction dans son bureau.

Elle le regarda une dernière fois avant qu’il ne sorte dans les couloirs, elle cria de nouveau de le pourchasser, mais elle interdit au garde de sortir. Il savait, ils vont mourir de la main de la jeune femme. C’est un honneur de mourir par ses soins, non ? Elle les tua en les noyant dans l’eau dans un sourire malsain. Plusieurs autres gardent arrivèrent avant de courir dans les couloirs a la recherche de Tornado, le fugitif.

Elle partit s’assoir avant de faire disparaitre l’eau de la pièce. Maintenant qu’allait-elle faire ?

[Terminé ! Fight pour la suite Tornado è_é !]

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Rendez-vous avec la Reine (RP terminé.)

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